mercredi 31 mars 2010
GREVE RECONDUITE
Hier, après une tentative de négociation pour la reprise du travail, la direction et les salariés du journal n'ont pas réussi à s'entendre.
Aussi, le personnel s'est à nouveau réuni en assemblée générale, ce mercredi 31 mars 2010, pour décider des suites à donner à ce mouvement.
Bien que conscients de la gêne occasionnée pour les lecteurs, la reconduction de grève et la non parution du journal sont apparues comme une évidence aux yeux des salariés qui contestent toujours la fermeture du site d'impression de Limoges.
Aussi, le personnel s'est à nouveau réuni en assemblée générale, ce mercredi 31 mars 2010, pour décider des suites à donner à ce mouvement.
Bien que conscients de la gêne occasionnée pour les lecteurs, la reconduction de grève et la non parution du journal sont apparues comme une évidence aux yeux des salariés qui contestent toujours la fermeture du site d'impression de Limoges.
mardi 30 mars 2010
SOLIDARITE
Solidaire, l'ensemble du personnel s'est réuni au pied de la rotative pour soutenir les salariés frappés par l'annonce de décentralisation du centre d'impression (ici à l'étage).
SIGNE DE REVOLTE
En signe de révolte, le drapeau du Populaire du Centre a été symboliquement baisser pour témoigner du choc ressenti par tous les membres du personnel à l'annonce de la fermeture du centre d'impression de Limoges.
lundi 29 mars 2010
AG du personnel : mardi 30 mars 2010 à 11 h 00
Le Comité d'entreprise réuni en session extraordinaire ce lundi 29 mars 2010 n'a obtenu aucune réponse de la Direction générale concernant le droit d'alerte déposé il y a trois semaines.
Rassemblé et unanime, le personnel décide de se mettre en grève et de se réunir à nouveau demain mardi 30 mars 2010, à 11h00 pour décider de la suite à donner à ce mouvement.
Rassemblé et unanime, le personnel décide de se mettre en grève et de se réunir à nouveau demain mardi 30 mars 2010, à 11h00 pour décider de la suite à donner à ce mouvement.
Première esquisse du volet social
Déclaration de la Direction générale, lue par Monsieur De la Tullaye, au CE extra ordinaire du Populaire du Centre, tenu ce lundi 29 mars 2010.
Première esquisse du volet social
La réorganisation des sites d'impression, avec une surcapacité de production conduit à arrêter la rotative de Limoges. Les raisons de cette opération sont présentées dans le « rapport Merger ». Elles tiennent à la fois à la surcapacité constatée, équivalente à la production de 2 rotatives, à la nécessité de s'orienter rapidement vers le « tout quadri ». Le choix de Limoges s'appuie notamment sur les difficultés techniques pour assurer l'impression de tout le Limousin à Limoges. L'étude de l'arrêt d'une rotative à Clermont a bien été conduite.
Cette décision industrielle a des conséquences sociales importantes. Le souhait de la direction générale du groupe est d'éviter un PSE avec des départs contraints. Il est donc prévu un ensemble de mesures pour préparer cet arrêt qui devrait être effectif pour fin juin 2011. Ce délai éloigné permettra de préparer les mutations ou les diverses mesures d'accompagnement.
D'ores et déjà, un certain nombre de dispositions pourrait être envisagé.
Mise en place d'un plan de départs volontaires. Celui-ci concernerait l'ensemble des sociétés du groupe. Il s'adresse aux secteurs employant du personnel de compétence équivalente à celui concerné par l'arrêt de la rotative de Limoges. La direction n'accepterait les départs que pour autant qu'une mutation d'une personne venant de Limoges soit effective. Pour le personnel de Limoges concerné par l'arrêt de la rotative qui choisirait ce dispositif, son départ serait accepté sans la condition d'ouverture à reclassement ci-dessus. Ce plan de départ prendrait la forme juridique d'un licenciement pour motif économique. L'entreprise majorerait l'indemnité de départ d'un montant significatif à déterminer.
Le groupe utiliserait toutes les possibilités de reclassement dans le cadre du plan GPEC en cours de négociation au niveau de la branche. Cette négociation n'est pas terminée et il est donc difficile d'en préciser maintenant les diverses mesures. Elles devraient cependant tourner autour d'un important dispositif de formation/reclassement soutenu par les pouvoirs publics.
Tous les emplois disponibles dans le groupe, compatibles avec le profil du personnel concerné à Limoges seront réservés prioritairement, avec le cas échéant une formation (réaliste).
Création d'une cellule reclassement pour aider le personnel qui ne pourrait accepter une mobilité géographique.
Aide à la création d'entreprise ou reprise d'une entreprise existante. Cette aide peut être technique ou financière.
Pour le personnel qui accepterait une mobilité dans le groupe, mise en ceuvre des dispositifs prévus par l'accord GPEC de groupe. Il viendrait s'y ajouter une cellule d'accompagnement comme cela a déjà été fait lors de la fermeture de la rotative de Bourges.
Toutes ces dispositions doivent évidemment être précisées et complétées. Le comité d'entreprise est invité à proposer de nouvelles pistes qui pourraient lui apparaître plus pertinentes. Il serait néanmoins souhaitable de mettre en place le plus rapidement possible les éventuelles mutations pour profiter des emplois disponibles à l'intérieur du groupe.
D'ores et déjà, les postes suivants sont (ou seront) à pourvoir
1 poste de maintenance industrielle à Auxerre ou à Orléans. (immédiat).
1 poste de maintenance industrielle à Clermont Ferrand (en lien avec le tout quadri)
Chauffeurs : création de 3 tournées au départ de Clermont (livraisons du Limousin), soit 5 postes de chauffeurs.
Rotatives : 5 postes d'imprimeurs de plus (en lien avec le tout quadri)
Informatique :1 poste à Auxerre (immédiat).
Ces propositions ne tiennent pas compte de départs non connus à ce jour ou de longues maladies.
Première esquisse du volet social
La réorganisation des sites d'impression, avec une surcapacité de production conduit à arrêter la rotative de Limoges. Les raisons de cette opération sont présentées dans le « rapport Merger ». Elles tiennent à la fois à la surcapacité constatée, équivalente à la production de 2 rotatives, à la nécessité de s'orienter rapidement vers le « tout quadri ». Le choix de Limoges s'appuie notamment sur les difficultés techniques pour assurer l'impression de tout le Limousin à Limoges. L'étude de l'arrêt d'une rotative à Clermont a bien été conduite.
Cette décision industrielle a des conséquences sociales importantes. Le souhait de la direction générale du groupe est d'éviter un PSE avec des départs contraints. Il est donc prévu un ensemble de mesures pour préparer cet arrêt qui devrait être effectif pour fin juin 2011. Ce délai éloigné permettra de préparer les mutations ou les diverses mesures d'accompagnement.
D'ores et déjà, un certain nombre de dispositions pourrait être envisagé.
Mise en place d'un plan de départs volontaires. Celui-ci concernerait l'ensemble des sociétés du groupe. Il s'adresse aux secteurs employant du personnel de compétence équivalente à celui concerné par l'arrêt de la rotative de Limoges. La direction n'accepterait les départs que pour autant qu'une mutation d'une personne venant de Limoges soit effective. Pour le personnel de Limoges concerné par l'arrêt de la rotative qui choisirait ce dispositif, son départ serait accepté sans la condition d'ouverture à reclassement ci-dessus. Ce plan de départ prendrait la forme juridique d'un licenciement pour motif économique. L'entreprise majorerait l'indemnité de départ d'un montant significatif à déterminer.
Le groupe utiliserait toutes les possibilités de reclassement dans le cadre du plan GPEC en cours de négociation au niveau de la branche. Cette négociation n'est pas terminée et il est donc difficile d'en préciser maintenant les diverses mesures. Elles devraient cependant tourner autour d'un important dispositif de formation/reclassement soutenu par les pouvoirs publics.
Tous les emplois disponibles dans le groupe, compatibles avec le profil du personnel concerné à Limoges seront réservés prioritairement, avec le cas échéant une formation (réaliste).
Création d'une cellule reclassement pour aider le personnel qui ne pourrait accepter une mobilité géographique.
Aide à la création d'entreprise ou reprise d'une entreprise existante. Cette aide peut être technique ou financière.
Pour le personnel qui accepterait une mobilité dans le groupe, mise en ceuvre des dispositifs prévus par l'accord GPEC de groupe. Il viendrait s'y ajouter une cellule d'accompagnement comme cela a déjà été fait lors de la fermeture de la rotative de Bourges.
Toutes ces dispositions doivent évidemment être précisées et complétées. Le comité d'entreprise est invité à proposer de nouvelles pistes qui pourraient lui apparaître plus pertinentes. Il serait néanmoins souhaitable de mettre en place le plus rapidement possible les éventuelles mutations pour profiter des emplois disponibles à l'intérieur du groupe.
D'ores et déjà, les postes suivants sont (ou seront) à pourvoir
1 poste de maintenance industrielle à Auxerre ou à Orléans. (immédiat).
1 poste de maintenance industrielle à Clermont Ferrand (en lien avec le tout quadri)
Chauffeurs : création de 3 tournées au départ de Clermont (livraisons du Limousin), soit 5 postes de chauffeurs.
Rotatives : 5 postes d'imprimeurs de plus (en lien avec le tout quadri)
Informatique :1 poste à Auxerre (immédiat).
Ces propositions ne tiennent pas compte de départs non connus à ce jour ou de longues maladies.
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