La Filpac-CGT Nouvelle République ainsi que tous les camarades ouvriers et employés vous apportent tout leur soutien dans les démarches que vous entreprendrez, et nous sommes de tout coeur avec vous car cet été nous avons subi les mêmes choses que vous avec le PSE. Si vous avez besoin de nous n'hésitez pas.
Pour le bureau Filpac-CGT Nouvelle République.
Patrick Delétang.
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Bonjour,
Quels sont les moyens citoyens sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour vous témoigner de notre solidarité et de notre soutien ?
Y a-t-il une pétition ?
Une page facebook ? Un lien Twitter ? Une manifestation prévue ?
Merci de vos réponses.
Bien amicalement
Grégory RAVEL
Responsable de Production
Centre de Traitement du Courrier de Limoges
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La FILPAC-CGT apporte tout son soutien aux camarades du Populaire du Centre dans leur lutte engagée pour l’emploi.
L’annonce de la fermeture de l’imprimerie entre dans le plan général du Groupe de recomposition des sites d’impression et se situe en droite ligne avec les licenciements engagés à la Nouvelle République du Centre Ouest.
Au regard du dossier, il apparaît que cette annonce correspond plus à une casse d emplois qu’à une véritable politique de développement du titre.
La direction du groupe Centre France veut s’appuyer sur le plan GPEC négocié actuellement dans la branche pour finaliser son opération capitalistique.
Or la GPEC en cours de discussion est un dispositif de développement des compétences et qualifications mais surtout pas de casse de l’emploi.
Les aides des pouvoirs publics sont destinés à aider les entreprises à passer le virage numérique et en aucun cas à les subventionner pour faciliter la concentration de la presse.
La FILPAC-CGT en appelle à la solidarité, dans l’unité la plus large, pour contre balancer ce projet destructeur d’emplois.
Montreuil, le 30 mars 2010
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HALTE-LA LES MONTAGNARDS ?
LAISSEZ-NOUS NOTRE CANARD QUI EST SI POPULAIRE DANS NOS CŒURS.
Abonné et fidèle lecteur du "Populaire du centre", c'est avec émotion et inquiétude que je découvre que notre "Populaire" est menacé sous prétexte de l'usure des rotatives.
A QUAND LE PERSONNEL ? et pourquoi pas un seul journal.
Je constate une fois de plus que l'intérêt personnel prime sur l'intérêt général.
BALZAC disait "être propriétaire d'un journal, c'est devenir un personnage qui exploite intelligence, qui partage les plaisirs, sans épouser les travaux".
Rien n'est plus tentant pour ces esprits en soif de reconnaissance que de s'élever par de mauvaises intentions.
Je veux bien croire que la presse écrite connaît une certaine désaffection du fait de la presse parlée et maintenant internet.
J'ai connu différents directeurs du Populaire, des cadres qui avaient su s'intégrer à la vie limousine, créer un relationnel avec le tissu économique de la région pour promouvoir et rentabiliser "leur journal", ces personnes qui ne comptaient ni leur temps ni leur peine parce qu'ils avaient compris que l'homme est l'avenir de l'homme et qu'a l'inertie il était préférable d'apporter l'espérance et l'esprit de construction. Ces hommes là le savaient parce qu'ils étaient des humanistes, que rien de ce qui concerne l'homme ne se compte, ne se mesure, l'étendue véritable n'étant accordée qu'à l'esprit.
Cela paraît utopique de nos jours où l'homme n'a qu'une hâte, satisfaire ses ambitions personnelles. Il est bien évidant que cette catégorie ne se sent pas responsable de la misère créée, ainsi que la disparition d'un certain patrimoine culturel.
L'avenir me paraît sombre, j'ose espérer cependant que des médiateurs avisés, ayant le sens, de la psychologie limousine apporteront satisfaction pour conserver l'identité à ce journal en étanchant la soif des lecteurs qui sont au demeurant les plus importants maillons de la chaîne.
On ne fonde en soi l'être dont on se réclame que par des actes.
Restons fidèles à une pensée de JAURÈS " le squelette est toujours plus consistant que le germe".
Etienne Desproges
